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Commune

La commune de Montois

MONTOIS LA MONTAGNE, ancien village minier est situé dans la région Lorraine, à l’ouest du département de la Moselle, situé à environ 20 km au Nord-Ouest de Metz et fait partie de la Communauté de Communes du Pays Orne Moselle (CCPOM), regroupant 13 communes pour un total de 53000 habitants, réparties sur 9980 hectares.
Ses habitants les Montoisiens et les Montoisiennes sont au nombre de 2 519 (recensement 2017).

Proche du Luxembourg, de la Belgique, des autoroutes A4 et A31, de l’aéroport Metz-Nancy ainsi que de la ligne Lorraine TGV, Montois la Montagne est idéalement implantée.

La commune s’étend sur 710 hectares, à une altitude moyenne de 275 mètres. Le relief général du site est celui d’un vaste plateau légèrement penté vers l’Ouest. Dans cette même direction apparaît l’entaille de la vallée de l’Orne et la pente des terrains s’accroît encore plus fortement.
Le gisement exploité sur le site est essentiellement constitué d’un calcaire oolithique appelé  » pierre de Jaumont « .
Bien qu’elles fassent l’objet de concessions de chasse, les forêts communales de Montois la Montagne qui ceignent le site sont peu giboyeuses.

Montois la Montagne possède un riche passé historique comme en témoigne son patrimoine (voir rubrique  » patrimoine « ).

Le dynamisme de nombreuses associations contribue à la vitalité de la commune. Tout au long de l’année, des fêtes et des manifestations se succèdent (spectacles, animations sportives, vide-grenier, bourse aux jouets, téléthon, soirées dansantes…).
Ses infrastructures, ses services, ses petits commerces et la proximité des zones commerciales (Ste Marie Aux Chênes, Conflans en Jarnisy, Semécourt…) font de MONTOIS LA MONTAGNE un village où il fait bon vivre .

L'histoire de Montois-la-Montagne

MONTOIS-LA-MONTAGNE, situé sur le rebord du plateau, est longtemps resté un village entouré par la forêt.

Les premières traces d’occupation humaine datent du Jurassique (-195 à-135 millions d’années). Des trous de poteaux, des foyers, des silos datant du Néolithique Final (-4000 à -2500 ans) ont été retrouvés au lieu-dit le Hautbois. D’autres traces d’occupation humaine datant de la Protohistoire (-1800 ans) ont été repérées aux lieux-dits Fodiche et Devant-la-Forêt.

Les sondages archéologiques ont révélé également la présence de nombreuses voies et chemins datant de la période gallo-romaine, d’une villa (Ier – IVe siècles), dont dépendaient des exploitations agricoles et forestières, ainsi que de plusieurs nécropoles notamment aux lieux-dits La Patriote et La Croix Jacob.

On ne trouve ensuite de trace de communauté villageoise qu’au XIe siècle, avec notamment l’abbaye de Saint-Pierremont qui possédait quelques terres à Montois. Les abbayes et chanoines sont à l’origine de la renaissance du village jusqu’à son pillage par les Luxembourgeois en 1266 lors de la guerre féodale de Ligny. Les fiefs et seigneuries se succèdent ensuite jusqu’à la destruction du village en 1636, durant la Guerre de Trente Ans.

Le village fut peu à peu repeuplé et reconstruit, jusqu’à atteindre 200 habitants à la fin du XVIIIe siècle.

Au XIXe siècle, les fermes vouées à la polyculture se développèrent, ainsi que les exploitations forestières, les carrières et l’artisanat. Au milieu du siècle, Montois compte environ 550 habitants et MALANCOURT devient son annexe dès 1811.

Suite à l’annexion au Reich de 1871, Montois se vide de sa population, jusqu’à la construction à Rombas en 1889-1890 d’une grande usine sidérurgique allemande. La mise en exploitation de la mine Pauline en 1903 provoque une explosion démographique à Montois. En 1930, Montois compte 1700 habitants.

En 1962, Montois atteint sa population maximale, soit 3050 habitants.

En janvier 1969, la mine Pauline ferme, mais grâce à une politique d’urbanisation résidentielle, Montois compte encore 2700 habitants en 2003.

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